Au programme de ce webinaire
30 minutes pour comprendre :
- qu’est-ce que l’Andon
- les 6 différents types d’Andon (opérateur, machine, qualité, pilotage)
- les bonnes raisons de se lancer :
- un déploiement rapide
- un ROI au rendez-vous immédiatement
- … et des bénéfices à long terme !
Les cas clients évoqués lors de ce webinaire
Système andon : CLAAS digitalise la gestion des incidents | Aux Chantiers de l’Atlantique, gains de productivité ! |
Les questions posées par les participants
e-Andon et MES : y a-t-il une complémentarité ?
Oui, lorsqu’on peut récupérer les données de dérives émises par le logiciel de pilotage de la production, ou MES (Manufacturing Execution System). Les fournisseurs de MES affichent souvent des fonctionnalités Andon. On peut effectivement utiliser le support du MES (par exemple une tablette) pour signaler qu’on rencontre un problème. Mais ça ne couvre pas tout le périmètre de l’Andon tel que nous l’avons exposé lors de ce webinaire.
Vous parlez de connexion avec SAP pour du réapprovisionnement, pouvez-vous détailler ce point ?
Aux Chantiers de l’Atlantique, ils travaillant avec un ERP qui est SAP. Ce dernier gère jusqu’au picking, et génère des séquence d’assemblage sur les lignes. Nous récupérons ces séquences d’ordonnancement de l’IT, que nous « dépilons » pour voir en temps réel ce qui est présent sur le poste de travail, ce qui est consommé… Et ces informations remontent ensuite vers SAP pour qu’un algorithme de préparation des réapprovisionnements.
Avez-vous des cas d’usage « Andon » dans le BTP ?
Pas encore ! Mais nous avons eu plusieurs échanges avec des acteurs du secteur, pour l’Andon comme pour des usages d’animation d’équipes (connexion aux données pour l’avance-retard sur les plannings), ou l’information HSE.
Faut-il installer des boutons plug & play sur chaque poste, ou le déploiement peut-il être graduel ?
Très bonne question ! Chez Renault, Pingflow a livré 4000 boîtiers d’appel sur 10 usines, et dans le même temps l’entreprise a fourni des pupitres aux chefs d’équipes (qui couvrent un périmètre d’opérateurs et peuvent servir à qualifier les appels Andon). On peut déployer plus progressivement quelques boutons connectés et quelques tablettes, l’un puis l’autre…
Pouvez-vous revenir sur l’utilisation de l’Andon en géolocalisation interne ?
On peut affecter des badges à des personnes, ou des balises autonomes 10 ans, ce qui permet d’identifier un opérateur sur un périmètre, et donc savoir qu’on dispose de telle compétence à l’instant T dans telle zone de l’usine. Notre idée, qui va intégrer prochainement notre offre, est de permettre aux clients de personnaliser une conduite de machine ou un contrôle-qualité lié au profil de l’opérateur. En fonction des compétences de l’opérateur présent dans une zone on va pouvoir adapter les IHM de conduite, les aides fournies à l’opérateur dans sa conduite, ou le contrôle-qualité effectué à la sortie de la pièce.
Par rapport aux objets (on a eu la demande chez Airbus récement), on peut avoir besoin de savoir quel type de pièce ou d’OF est présent sur un poste. En plaçant un tag sur les pièces et en dessinant une cartographie de l’atelier, on peut avoir cette information, calculer des temps de cycle, mesurer les encours, et donc faire travailler des algorithmes de réapprovisionnement. Cela va vraiment être des innovations porteuses de valeur à l’avenir.
Y a-t-il des pré-requis techniques (capacité Wi-Fi par exemple) qui peuvent être limitants ?
C’était le cas avant : la qualité du réseau ou la gestion des accès, pouvaient poser problème lors du déploiement d’un Andon connecté. Aujourd’hui, en fonctionnant avec des boutons qui sont des objets connectés, ce n’est plus un problème. Pour les relier, nous n’avons plus besoin que d’une antenne avec un protocole qui s’appelle le DASH7 et permet de détecter les objets à 200 mètres alentours. On la connecte en filaire ou en 4G, sans dépendre du Wi-Fi.